Résumé :
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L'impact national du chauffage au bois sur la qualité de l'air et les particules fines en particulier est avéré et provient en grande partie du parc d'appareils de chauffage domestique qui est trop ancien et pas assez performant. L'impact local du chauffage au bois, que ce soit par les appareils individuels au sein d'un quartier ou autour de chaufferies biomasse, est plus complexe à évaluer, tant les situations nationales sont nombreuses. L'approche par modélisation de la dispersion atmosphérique des rejets permet de surmonter cette complexité. Deux études récentes ont été réalisées selon cette approche pour le compte de l'ADEME par ANTEA : la première évalue l'impact du chauffage domestique au bois à l'échelle d'un quartier fictif de 1km2, tandis que la seconde évalue l'impact d'un projet de chaufferie bois de 700 kW autour du site d'implantation prévue. Cet article restitue, pour ces deux études, les méthodologies utilisées et les résultats obtenus concernant les polluants PM2,5, PM10, NOx et SO2 et leurs concentrations dans l'air ambiant.
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