Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS nIqE8R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction - Cette étude vise, d'une part, à apprécier chez les consultants d'une Consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) parisienne la connaissance et la perception du risque vis-à-vis de l'infection par le virus de l'hépatite B (VHB), et d'autre part à évaluer l'acceptabilité de la vaccination. Méthodes - Entre avril et mai 2007 les consultants à la CDAG ont été sollicités pour répondre à un questionnaire évaluant, vis-à-vis du VHB, leurs facteurs de risque (FDR), leur connaissance, leur perception du risque de contamination et l'acceptabilité à la vaccination. Une recherche d'association entre perception d'être à risque d'infection par le VHB et les FDR et caractéristiques sociodémographiques a été effectuée en analyse univariée et multivariée. Résultats - Pour les 511 questionnaires qui ont été exploités : 70% des répondants appartenaient à la population à risque pour le VHB ; 74% connaissaient la voie de transmission sexuelle et 63% la voie sanguine ; seuls 37% connaissaient la possibilité d'évolution chronique de l'infection. Quinze pour cent des répondants se percevaient à risque pour le VHB. Les FDR significativement associés à cette perception étaient, en analyse multivariée, avoir un porteur du VHB dans l'entourage ou comme partenaire (p=0,003), et être originaire d'une zone d'endémie (p=0,02). Par ailleurs, 66% des personnes interrogées déclaraient accepter une proposition de vaccination, et 21% de ceux qui la refusaient la considéraient dangereuse. Parmi les consultants dépistés, 55% étaient immunisés et 2% étaient AgHBs positifs. Conclusion - Les CDAG pourraient, étant donnée la prévalence élevée des FDR de cette maladie parmi leurs consultants, jouer un rôle privilégié dans la prévention de l'hépatite B en apportant une information sur le risque et en proposant la vaccination. (R.A.).
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