Résumé :
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La répartition des compétences entre acteurs est de plus en plus complexe et le restera, constate Pierre Ferracci, "si les acteurs qui financent la formation n'acceptent pas enfin de déléguer le pilotage opérationnel à d'autres, qui peuvent être plus légitimes pour satisfaire les besoins". Toujours aucune évolution alors que les dispositifs de formation professionnelle (hors ceux initiaux sous statut scolaire) sont passée de 2,2 milliards d'euros, en 2004, à près de 4,4 milliards, en 2008. Les crédits d'investissements sont, eux, passés de 120 millions à plus de 200 millions durant la même période, soit un accroissement de 67 % (hors dépenses relatives aux lycées) et concernant essentiellement l'apprentissage.
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