Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS D0P8R0xe. Diffusion soumise à autorisation]. L'infection persistante par des Papillomavirus humains (HPV) oncogéniques constitue un risque majeur de cancer du col utérin. La prévention secondaire, basée sur le dépistage cytologique, permet de détecter les lésions précancéreuses et d'intervenir ainsi avant le développement du cancer. L'objectif de cette étude est de documenter les coûts de prise en charge des frottis anormaux et de traitement des néoplasies intraépithéliales cervicales (CIN) en France. Les frottis reçus durant sept mois par le laboratoire Pasteur-Cerba ont été analysés ; les femmes présentant un frottis anormal ont été suivies six mois. Ces données ont été combinées aux résultats d'études publiées sur le nombre total de frottis, afin d'estimer le nombre annuel d'examens complémentaires effectués et le nombre de CINs traités. Une analyse économique a été réalisée. Ont été effectués 6 111 787 frottis, dont 222 350 anormaux (3,9%) et 63 616 frottis de suivi. De plus, 58 920 biopsies et 52 525 tests HPV ont été réalisés et 39 775 CINs ont été diagnostiqués. Le coût annuel total du dépistage s'élève à 335 685 593 ? dont 196 535 629 ? pris en charge par l'assurance maladie. Le coût de prise en charge des frottis anormaux représente environ 6% du coût total et celui du traitement des CINs environ 8%. Cette étude fournit une bonne représentation économique de la situation actuelle en matière de dépistage du cancer du col en France. (R.A.).
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