Résumé :
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L'implantation progressive de la psychiatrie à l'hôpital général, où elle devient une spécialité médicale parmi d'autres, ainsi que la réforme nommée "nouvelle gouvernance" (T2A, quantification de l'activité et budget de pôle en rapport), etc.) modifie le cadre d'un travail orienté traditionnellement en France par le courant de la "psychothérapie institutionnelle". L'auteur rappelle ses principes essentiels et réfléchit à ses articulations possibles avec la logique managériale et comptable de l'hôpital général. Il insiste sur l'idée de "négativité" consubstancielle de l'humanité même , touchant à l'essence de l'homme, pour affirmer qu'elle doit faire partie intégrante du soin psychiatrique, bien qu'elle ne puisse pas se quantifier. L'auteur part de l'idée selon laquelle l'homme malade est touché dans son essence et que, par conséquent, le soin devra tenir compte de cette dimension non évaluable.
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