Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x9AVpZ. Diffusion soumise à autorisation]. La dangerosité fait partie intégrante de la clinique et du soin psychiatrique. Cependant, à côté de la dangerosité classique de la psychose, relativement rare, apparaît de plus en plus une violence sociale qui infiltre les institutions psychiatriques. Celles-ci apparaissent de plus en plus mal adaptées pour répondre à ces nouvelles formes de dangerosité. Plusieurs éléments concourent à cette inadaptation. Paradoxalement, si la vétusté de certains locaux sont des facteurs favorisant de violence, certaine petites structures récentes sont aussi peu capable de faire face à de la violence. De plus, plusieurs facteurs humains concourent à une difficulté de prise en charge de cette dangerosité, le nombre en diminution constante du personnel infirmier, la féminisation massive de la profession, la disparition du diplôme d'infirmier psychiatrique avec une diminution de la formation à la spécificité de la psychiatrie. Par ailleurs, la violence constatée dans les services de psychiatrie n'est pas que d'essence pathologique mais liée également à un contexte social difficile.
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