Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS AmEBR0xr. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Évaluer l'efficacité d'une intervention en trois étapes pour réduire les accouchements par césarienne dans un hôpital de troisième ligne chinois. Méthodes Une étude rétrospective a été menée afin de déterminer si l'éducation du personnel, l'éducation des patients et l'audit des pratiques des chirurgiens (introduit en 2005) avaient réduit les taux d'accouchement par césarienne. Une régression logistique multiple a été utilisée pour vérifier une éventuelle corrélation entre les taux de césarienne et les taux d'admission à l'unité de soins intensifs néonataux. Résultats Le taux de césarienne variait de 53,5% à 56,1% en 2001-2004 et de 43,9% à 36,1% en 2005-2011. Lorsque 2001-2004 et 2005-2011 ont été traités en tant que périodes "avant" et "après" pour évaluer l'impact des interventions sur le taux moyen de césarienne, une réduction significative a été mise en évidence : de 54,8% à 40,3% (rapport des chances, OR : 0,56 ; intervalle de confiance à 95%, IC : 0,52 à 0,59 ; test de khi2 : P<0,001). La baisse globale du taux de césarienne était significative (test de khi2 : P<0,001) et inversement corrélée avec les années (p de Spearman : - 0,096 ; P<0,001). Bien que les grossesses compliquées aient augmenté après 2004, le taux de césarienne primaire a diminué chaque année de 20% en moyenne en 2005-2011, après que l'audit de bonnes pratiques ait été mis en oeuvre. Une régression logistique multiple a montré une corrélation positive entre le taux de naissance par césarienne et le taux d'admission à l'unité de soins intensifs néonataux (OR ajusté : 1,26, IC 95% : 1,14à 1,40). Conclusion L'éducation des patients et du personnel ainsi que l'audit de bonnes pratiques ont réduit le taux de césarienne dans un hôpital de troisième ligne, sans augmentation des admissions en soins intensifs néonataux.
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