Résumé :
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En dépit du mythe actuel de la santé parfaite, la loi n'a pas autorisé le clonage thérapeutique, réclamé actuellement par les scientifiques. A la veille de la réforme de la loi du 6 août 2004, plusieurs questions se posent au juriste : quelle est la part du droit dans l'encadrement de l'éthique médicale ? Ce qui est scientifiquement possible est-il juridiquement acceptable ? Ces questions en suscitent deux autres, auxquelles cet article tente de répondre : quelle conception du respect de l'embryon le législateur peut-il adopter ? La justification du clonage thérapeutique est-elle compatible avec les normes relatives aux recherches embryonnaires ?
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