Titre : | Vieillir dans la littérature. Neutralisée ou inquiétante : représentations de la femme vieillissante dans la littérature française. (2005) |
Auteurs : | A. KEILHAUER |
Type de document : | Article |
Dans : | Gérontologie et société (n° 114, 2005) |
Pagination : | 149-165 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Revue de littérature ; Théâtre ; Sagesse ; BEAUTE ; Littérature ; Personne âgée ; Représentation mort ; Représentation vieillesse ; Représentation corps ; Corps ; Agisme ; Femme ; Homme ; Sexisme ; Sexualité ; Désir ; Mère ; Amour ; Vieillissement ; Espérance vie ; 17 siècle ; 18 siècle ; 19 siècle ; 20 siècle ; Intelligence ; Représentation sociale ; Ménopause ; Vieillissement différentiel ; Processus ; Culture ; Etat santé ; Evolution ; Rôle social ; Tabou ; Etude critique ; Discrimination ; Activité artistique ; Stéréotype ; Psychologie ; Vécu |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par FNG oEah9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. L'article développe un panorama de figures de femmes vieillissantes et vieilles dans la littérature française du XVIIème au XXème siècle. Jusqu'au XIXème siècle, ces figures reflètent essentiellement un regard masculin et péjoratif sur le vieillir féminin. Les vieilles femmes représentées traditionnellement dans les textes littéraires sont majoritairement laides et peu intelligentes quelquefois dangereuses. Les pièces de Molière témoignent par ailleurs du fait que même la compensation de l'âge avancé par une formation intellectuelle reste ambiguë. Dès le XVIIIème siècle, on commence à tenir compte du processus dynamique du vieillissement. Dans le roman du XIXème siècle la mise en scène de femmes vieillissantes à travers leur pouvoir érotique ambivalent sur les hommes est récurrente. Une perspective positive se développe seulement avec la prise de parole de femmes écrivains qui depuis la fin du XIXème siècle commencent à décrire le processus de vieillissement à partir de leur expérience personnelle (R.A.). |