Titre : | Médecine gratuite ou santé pour tous ? Réflexions sur l'expérience algérienne. (2003) |
Auteurs : | Yves GUILLERMOU |
Type de document : | Article |
Dans : | Sciences sociales et santé (vol. 21, n° 2, 2003/06) |
Pagination : | 79-108 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Système santé ; Tiers payant total ; Sociologie politique ; Conjoncture économique & sociale ; Demande santé ; Dépense santé ; Offre soins ; Densité médicale ; Médecin ; Hôpital ; Centre santé ; Profession paramédicale ; Installation professionnelle ; Milieu rural ; Financement soins ; Réforme ; Secteur public ; Système soins ; Organisation soins ; Carte sanitaire ; Importation ; Matériel médical ; Médicament ; Coopération sanitaire internationale ; Exportation ; Malade ; Etat santé ; Espérance vie ; Mortalité infantile ; Niveau vie ; Profession santé ; Rôle du professionnel ; Ressource matérielle ; Relation médecin malade ; Administration état ; Centralisation ; Usager santé ; Consommateur soins ; Participation communautaire ; Crise ; Satisfaction usager ; Image médecine ; Secteur privé ; Crise économique ; Expérience ; Historique ; Evolution ; Analyse problème ; Etude critique ; Gratuité ; Algérie |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par CREDES jN76XR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Le problème de l'accès généralisé aux soins médicaux revêt jusqu'à nos jours une importance primordiale, notamment dans les pays du Tiers-Monde où l'obstacle financier tend à exclure du système de soins de larges catégories de population. L'expérience de l'Algérie, qui a mis en place un système de médecine gratuite pour tous, mérite un examen attentif, à condition d'être replacée dans son contexte. Cette mesure radicale s'accompagne d'un effort considérable d'accroissement de l'offre et d'unification du secteur public de santé, contribuant à une amélioration sensible de l'état sanitaire de la population. Cependant, cette politique ambitieuse et excluant toute concertation avec les usagers se heurte à des contradictions que la crise économique et politique va exacerber jusqu'à la remise en cause totale du système (résumé d'auteur). Bernard Hours, anthropologue à l'Institut de Recherche pour le Développement, poursuit la réflexion par un commentaire intitulé "La santé au coeur des lendemains qui chantent et qui déchantent (pp. 109-117). |