Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR oGhr3R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Si, aujourd'hui, Jacques Estève affirme "que la pollution atmosphérique ait anticipé et même causé des décès est indiscutable", on voit le chemin parcouru depuis cette date où les résultats publiés avaient fait l'objet d'un déni particulièrement violent. Cette évolution résulte sans aucun doute de ce consensus scientifique multidisciplinaire qui s'est construit au cours du temps, à l'occasion de nombreux séminaires et congrès scientifiques internationaux rassemblant l'essentiel de la communauté internationale travaillant dans le domaine de la recherche en santé-environnement. Aujourd'hui, la question posée par l'éditorial n'est donc plus de savoir si la pollution atmosphérique urbaine actuelle est néfaste pour la santé (cela semble acquis), mais de savoir si les risques relatifs (RR) estimés à partir d'études temporelles sont valides, et si oui, s'il est légitime de considérer ces RR comme témoignant d'une relation de nature causale, permettant de calculer des risques attribuables (et donc évitables). (extrait du texte).
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