Titre :
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Evaluation de l'impact sanitaire à court terme de la pollution atmosphérique urbaine : nouveaux résultats sur neuf ville françaises et utilité en santé publique. (2003)
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Titre original:
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Health impact assessment of urban air pollution : new results for nine French cities and their relevance to public health.
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Auteurs :
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Sylvie Cassadou ;
Christophe DECLERCQ ;
Daniel Eilstein ;
Laurent Filleul ;
Alain Le Tertre ;
Sylvia Medina ;
Catherine NUNES ;
Laurence PASCAL ;
Hélène PROUVOST ;
Philippe Quénel ;
Philippe SAVIUC ;
Abdelkrim Zeghnoun ;
Institut de Veille Sanitaire (InVS) (Saint-Maurice, FRA)
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Environnement risques santé - ERS (vol. 2, n° 1, 2003/01-02)
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Pagination :
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19-25
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Analyse air
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Pollution atmosphérique
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France
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Evaluation
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Risque
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Mortalité évitable
;
Santé environnementale
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR R0x4ySPW. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis 1997, L'Institut de veille sanitaire (InVS) coordonne le programme de surveillance air et santé - 9 villes (PSAS-9) dont l'objectif est d'estimer et d'actualiser les relations entre l'exposition des populations à la pollution atmosphérique urbaine et les risques sanitaires. La finalité de ces relations est de permettre une évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique sur l'ensemble des agglomérations de l'hexagone et d'éclairer ainsi les orientations en matière de gestion de la qualité de l'air. A titre d'exemple, sur les neuf villes du programme, l'évaluation de l'impact sanitaire à court terme (EIS) conduit aux estimations suivantes : le nombre annuel de décès anticipés attribuables à des niveaux supérieurs à 10 microgrammes/mètre cube de pollution atmosphérique est de 2 786 pour la mortalité totale, de 1097 pour la mortalité cardio-vasculaire et de 316 pour la mortalité respiratoire. Le nombre de décès anticipés qui auraient pu être évités si les niveaux moyens de pollution avaient été réduits de 50% est estimé à 1 834 pour la mortalité totale, 705 pour la mortalité cardio-vasculaire et 209 pour la mortalité respiratoire. La démarche d'EIS réalisée à partir de données locales (sanitaires et de qualité de l'air) est aujourd'hui un outil d'aide à la décision dans les politiques de prévention des risques liés à la pollution atmosphérique. Recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il est déjà utilisé au niveau européen et s'inscrit dans la logique des différents plans initiés par la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie pour éclairer les choix de gestion de qualité de l'air au niveau loco-régional. (R.A.).
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