Titre : | Réponse sanitaire aux problèmes de santé émergents : entre spécificité et intégration. Le cas des cancers. |
Auteurs : | Pierre Czernichow, coor. ; Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2007 |
Description : | 30p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | OE07/ (MEMOIRE ENSP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Cancer ; Cancérologie ; Organisation soins ; Qualité soins ; Démographie médicale ; Système information ; Planification soins ; Offre soins ; Prise charge totale ; Prise charge médicosociale ; Prévention santé ; Dépistage ; Accès information ; Processus ; Traitement ; Evaluation ; Répartition soins ; SROS ; PMSI ; Spécificité ; Réseau ; Annonce maladie ; Information malade ; Rôle du professionnel ; Association ; France |
Résumé : | Aujourd'hui, le cancer est un problème de santé publique sociétal émergent. Il intéresse l'ensemble de la population et fait l'objet de nombreuses politiques de prévention et de dépistage. Au moins dix millions de familles sont concernées par cette maladie, ce qui peut s'expliquer notamment par l'augmentation de l'exposition aux facteurs de risque, qu'ils soient environnementaux, nutritionnels ou liés aux addictions. Il faut préciser que le vieillissement de la population favorise également l'accroissement du nombre de cancers. La montée en puissance des politiques de dépistage induit une élévation des cancers diagnostiqués. Le cancer n'est pas une maladie d'apparition récente. Cependant, ses modes de prise en charge, grâce à l'évolution des techniques et des thérapeutiques en font un réel problème de santé émergent. Dans le système sanitaire français, la prise en charge des patients atteints de cancer est actuellement répartie entre les établissements privés à but lucratif, privés participant au service public hospitalier (PSPH), dont les centres régionaux de lutte contre le cancer (CRLCC), les centres hospitaliers universitaires (CHU), les centres hospitaliers généraux (CH) et les cabinets médicaux. Aujourd'hui, dans une logique de coordination, ces différents établissements sont amenés à coopérer dans une logique de réseau. Ainsi, apporter une réponse sanitaire adaptée au problème du cancer relève d'une réflexion sur le choix d'un système de prise en charge intégré ou spécialisé. Le Plan cancer, programme stratégique se déroulant sur cinq ans, comporte 70 mesures visant à améliorer la lutte contre le cancer. L'INCa, créé par ce plan, coordonne l'ensemble des acteurs de la cancérologie et impulse une politique ambitieuse. Il est le garant de la mise en uvre du Plan cancer et de son suivi. L'organisation graduée du dispositif, comprenant un certain nombre de spécificités (3C et cancéropôles), vise à accentuer la pluridisciplinarité et à favoriser un travail en réseau de l'ensemble des professionnels de santé, contribuant ainsi à une approche intégrée de la lutte contre le cancer. L'objectif des dispositifs mis en place est de garantir la continuité de la prise en charge, la cohérence et la qualité des soins tout au long du parcours complexe qui s'impose au malade. Ce dernier est aujourd'hui un acteur à part entière dès l'élaboration de la stratégie thérapeutique (PPS). Il est défendu dans cette démarche par le milieu associatif au sein duquel la Ligue contre le cancer occupe une place prépondérante. Ce rôle spécifique attribué à une association de défense des usagers, de proposition et d'évaluation des mesures du Plan cancer, oeuvre pour l'amélioration de la qualité et ne remet pas en cause le mouvement d'intégration. La prise en charge thérapeutique du cancer a considérablement évolué ces dernières années au travers des techniques innovantes développées en la matière, mais également grâce à la prise en compte de l'aspect social et psychologique de la maladie (dispositif d'annonce, PPS, soins de support, ). Au-delà du curatif, une prise de conscience est née en faveur d'une démarche préventive pour lutter contre le cancer. Toutefois, la prévention dans le système de soins français reste centrée sur une approche globale de l'état de santé de la population, portant sur la nutrition, le tabac, l'alcool, la promotion des activités physiques. Dans l'optique d'une amélioration de la prise en charge du cancer, il apparaît fondamental d'évaluer les dispositifs existants. Ainsi, la HAS est chargée d'évaluer scientifiquement l'intérêt médical des médicaments, des dispositifs médicaux et des actes professionnels et de proposer ou non leur remboursement par l'assurance maladie, d'améliorer la qualité des soins dans les établissements de santé et en médecine de ville et enfin de veiller à la qualité de l'information médicale diffusée. En outre, le projet COMPAQH (COordination pour la Mesure de la Performance et l'Amélioration de la Qualité Hospitalière) vise à développer des indicateurs de qualité des soins afin de pouvoir les généraliser au sein des établissements de santé et à établir des modes d´utilisation efficaces de ces indicateurs. Entre spécificité et intégration, les principaux outils de réussite de la lutte contre le cancer sont les réseaux et les systèmes d'information qui garantissent la qualité de la prise en charge du cancer. Ces nouvelles organisations, progressivement mises en place, préfigurent l'évolution du système de soins et pourraient à terme servir d'exemple pour d'autres disciplines. (R.A.) |
Diplôme : | Memoire ENSP de Module Interprofessionnel (MIP) |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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053105 | OE07/0061 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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