Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG R0x66LDI. Diffusion soumise à autorisation]. La loi du 4 mars 2002 concernant le droit des malades à la communication des informations médicales les concernant ne prévoit pas le cas de patients dont le jugement peut être perturbé par des déficits cognitifs ou des troubles psychopathologiques. En ce qui concerne la maladie d'Alzheimer, la question de savoir s'il faut informer le patient devrait s'effacer devant celles de savoir quand et comment apporter cette information qui ne sauraient être détachées de celle de l'établissement d'une relation thérapeutique globale impliquant également la famille. Des circonstances nouvelles, comme la précocité du diagnostic et l'existence de médicaments actifs, conduisent à envisager ces points différemment. Il est nécessaire de se pencher sur les difficultés de la communication du diagnostic du côté du patient et de la famille, mais aussi du côté des médecins. Seule une étude de la dynamique de la communication permet de proposer des éléments pratiques pour faciliter la réalisation de cette tâche complexe et toujours difficile. (R.A.).
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