Résumé :
|
Si le rapprochement entre générations ne se décrète pas, il peut être favorisé notamment pas les collectivités locales. C'est ce que montrent les différentes expériences citées dans ce dossier où par la volonté de quelques-uns, comme à Saint-Apollinaire près de Dijon, c'est la qualité de vie de tout un groupe, voire d'une quartier, qui s'en trouve améliorée. Deux reportages donnent suite à l'introduction de ce dossier. Le premier présente la création de petites structures "à taille humaine", proposition faite à l'association d'aide à domicile dijonnaise, par Pierre-Henri Daure, directeur de la Fedosad. Une idée qu'il a mûrie par étapes en constatant que les gros établissements étaient trop dépersonnalisants. Le second porte sur une crèche installée dans une maison de retraite. L'expérience montre qu'en pratiquant des activités communes, les personnes âgées et les jeunes enfants partagent de précieux moments de plaisir, qui profitent aux uns et aux autres. Pour clore le dossier, un entretien avec Mohammed Malki, chargé d'enseignement en sociologie et économie à l'Institut régional de travail social à Paris. Pour lui "les communes sont les acteurs les plus pertinents pour rapprocher les générations".
|