Titre : | Ecosystems and human well-being : Health synthesis. |
Auteurs : | Carlos Corvalàn ; et al. ; Simon HALES ; Anthony McMichael ; Organisation Mondiale de la Santé. (O.M.S.). INT |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Geneva [CHE] : World Health Organization - WHO, 2005 |
Collection : | Millennium Ecosystem Assessment |
ISBN : | 978-92-4-156309-3 |
Description : | 64p. / pdf, ill., fig., graph. |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | Biodiversité ; Ecosystème ; Ecologie ; Santé environnementale ; Maladie contagieuse ; Vecteur ; Animal ; Homme ; Nutrition ; Eau consommation humaine ; Surveillance environnement ; Mesure risque |
Résumé : | Dans ce rapport, l'OMS tente de décrire les liens complexes qui existent entre la préservation d'écosystèmes naturels sains, garants de la biodiversité, et la santé humaine. Environ 60% des éléments de l'écosystème mondial qui soutiennent la vie terrestre (eau douce, air pur et climat relativement stable) subissent des dégradations ou font l'objet d'utilisations non durables. Les scientifiques disent dans le rapport que les effets nocifs de cette dégradation sur la santé humaine sont déjà perceptibles et que la situation pourrait s'aggraver considérablement au cours de ces 50 prochaines années. Les services fournis par les écosystèmes, selon le rapport de synthèse, jouent un rôle capital dans la prévention des maladies et la protection de la santé. De nombreuses maladies humaines importantes ont été transmises par des animaux et la transformation des habitats des populations animales qui sont des vecteurs ou des réservoirs de maladies peut affecter la santé humaine, parfois de façon positive et parfois de façon négative. On pense par exemple que le virus Nipah est apparu à la suite des feux de forêt allumés en Indonésie dans le cadre des activités de déboisement, qui ont refoulé les chauves-souris infectées en Malaisie voisine, où le virus a contaminé les élevages de porcs, puis a franchi la barrière des espèces. L'élevage intensif, en même temps qu'il favorise la santé en améliorant l'alimentation, a créé des milieux propices à l'émergence des maladies. Ainsi qu'il est observé dans le rapport, les contacts accrus entre l'homme et les espèces sauvages et le gibier, par suite de la pénétration de l'homme dans les forêts et de l'évolution de l'alimentation, créent également de nouvelles possibilités de transmission des maladies. Les facteurs tels que le déboisement et la transformation des habitats sous l'effet du climat semblent aussi avoir affecté certaines populations de moustiques, de tiques et de moucherons, modifiant les schémas de transmission de maladies telles que le paludisme et la maladie de Lyme. Les pressions auxquelles sont soumis les écosystèmes, selon le rapport, pourraient avoir à l'avenir des incidences imprévisibles et graves sur la santé. Au nombre des régions les plus exposées actuellement figurent l'Afrique subsaharienne, l'Asie centrale, certaines parties de l'Amérique latine et plusieurs zones de l'Asie du Sud et du Sud-Est. Les problèmes les plus graves sont notamment les suivants : nutrition ; eau potable ; dépendance à l'égard des combustibles solides. |
Documents numériques (1)
![]() En ligne URL |