Résumé :
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De la déclaration de Bologne en décembre 1999 recommandant l'harmonisation des diplômes européens, aux nouvelles orientations des politiques publiques en matière de formation impulsées par la loi du 4 mai 2004, les sociétés modernes accompagnent une transformation structurelle des modes de professionnalisation. Une évolution à laquelle n'échappe pas le dispositif français de formation en travail social. Les équivalences et les échanges européens, de nouvelles contraintes économiques et la validation des acquis de l'expérience y sont bien sûr pour quelque chose. Mais en amont également, les différentes étapes de la décentralisation, qui ont changé la donne, ont installé un climat d'appréhension sur le partage des compétences entre Etat et régions.
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