Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR gh3R0xFJ. Diffusion soumise à autorisation]. Grâce à un traitement automatisé de l'information médicale de la commission départementale de l'éducation spéciale du Var, mis en place depuis 1999, sous la responsabilité d'un médecin épidémiologiste, il est possible de mesurer les taux d'incidence des enfants reconnus handicapés. Cette étude est la première réalisée à partir d'informations médico-administratives de qualité et fiables. Elle a imposé plusieurs réflexions sur les critères de définition du handicap et la nomenclature à utiliser pour définir la déficience du psychisme. Le taux d'enfants reconnus handicapés par la commission du Var est de 2,04 pour mille. Le taux d'enfants porteurs d'une déficience du psychisme reconnue par la Commission est de 1,25 pour mille. Ces taux sont 2,5 fois plus élevés chez les garçons. Les déficiences du psychique sont principalement repérées entre cinq et neuf ans, au moment de l'entrée à l'école primaire. L'ouest du département a des taux de troubles névrotiques, réactionnels, des fonctions instrumentales et des apprentissages plus importants que les autres zones. Pour l'est du département, ce sont les taux de psychoses, de pathologies de la personnalité et des troubles évolutifs qui sont les plus importants. La distribution des pathologies déclarées reflète probablement l'état de l'équipement du secteur sanitaire de pédopsychiatrie et de la répartition des prises en charge libérales. La zone géographique de Draguignan est significativement sous-équipée en structures médicosociales mais se distingue par un taux élevé d'enfants porteurs d'un handicap psychique. La Loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances prévoit de recenser les personnes touchées par un handicap et les pathologies qui en sont à l'origine, à définir la cause du handicap, à améliorer l'accompagnement de ces personnes et à développer des actions de réduction des incapacités et de prévention des risques. C'est au sein des maisons départementales de la personne handicapée que les systèmes d'information devront recueillir un minimum commun d'informations standardisées pour satisfaire aux exigences de la Loi de 2005 et participer à la planification des moyens en établissements médicosociaux. (R.A.).
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