Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR j8pSR0xU. Diffusion soumise à autorisation]. Au printemps 2007, l'attention s'est trouvée attirée par une polémique, rapportée par plusieurs medias, autour d'une enquête menée par la fondation MGEN sur la santé des jeunes enfants en partenariat avec la ville de Paris (Dases) et le Rectorat. Cette enquête s'est trouvée contestée par certains parents qui ont été surpris, soit par le principe même de l'enquête, soit par des questions qu'ils ont ressenties comme intrusives ; ils semblaient aussi avoir des doutes sur l'anonymat effectif des réponses. Leur protestation a été relayée par la Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) de Paris, qui a exigé non seulement que l'enquête soit interrompue, mais que les questionnaires déjà recueillis soient détruits. La Société française de santé publique a également émis publiquement une sévère critique sur le principe même de l'enquête. Le propos ici n'est pas de nous prononcer sur l'opportunité ni la méthodologie de cette enquête particulière, mais de rappeler à propos des controverses qu'elle a suscitées, ce que sont les objectifs des enquêtes épidémiologiques à visée de recherche ou de surveillance, ainsi que les aspects essentiels de la déontologie quant à la pertinence des recherches, au respect des personnes interrogées, et à la légitimité des positions en faveur ou à l'encontre de l'enquête. (R.A.).
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