Titre : | Centres Educatifs Fermés et Santé Mentale. |
Auteurs : | Pierre JUHAN, coor. ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2009 |
Description : | réf. 3p. / 33+XXXIIIp. |
Langues: | Français |
Classement : | OE09/ (MEMOIRE EHESP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Adolescent ; Délinquance ; Education surveillée ; Enfant mineur ; Méthode pédagogique ; Sanction judiciaire ; Education ; Souffrance ; Psychopathologie ; Pédopsychiatrie ; Santé mentale ; Accompagnement social ; Partenariat ; Pédagogie objectif ; Intégration sociale ; Insertion ; Facteur psychosocial ; Trouble comportement social ; Structure sociale ; Etablissement réinsertion ; Placement institution ; France |
Résumé : | Les CEF relèvent d'un choix de société et leur création en 2002 qui s'accompagne en 2008 d'un renforcement expérimental de la prise en charge des jeunes en santé mentale a initié ce travail. En effet, les Centres Educatifs Fermés initiaux proposent à ces jeunes une prise en charge essentiellement répressive et éducative, en gardant à l'esprit qu'une considération des difficultés psychologiques doit se faire à minima. Cependant, une volonté politique, relayée par une demande de nombre de professionnels de terrain, a permis d'expérimenter un renforcement des moyens en santé mentale dans les CEF afin de remédier aux difficultés sociales, familiales et psychopathologiques des jeunes accueillis en CEF. Il apparaît que les professionnels de terrain qui militent contre ce renforcement ont soit une vision restreinte de l'action en psychiatrie, soit une collaboration existante qui leur masque la carence. La réflexion du groupe a abouti au constat que ces initiatives qui dépendent étroitement des personnes ne peuvent plus relever de l'arbitraire ni d'un choix individuel. Si les difficultés que rencontrent les jeunes sont multifactorielles, la société doit au moins pouvoir leur assurer la prise en compte de leur souffrance mentale. Elle doit s'y astreindre, sinon par humanité, au moins dans l'objectif de réduire au minimum le risque de récidive qui serait donc bien lié à une carence dans la triple prise en charge du mineur en grande délinquance : éducation, répression et soin. Le système de réponse à cette délinquance dans son ensemble doit définitivement intégrer une prise en charge en santé mentale qui serait un préalable à l'évolution de la société dans l'acceptation de la délinquance en tant que souffrance. Afin de fédérer les acteurs, il est cependant indispensable que cette prise en charge se réalise de façon conventionnelle, dans un cadre prédéfini par les intervenants qui permette d'y intégrer les préalables à la réussite : collaboration avec la famille, avec l'éducation nationale et suivi psychiatrique assuré à la sortie si nécessaire voire un suivi éducatif plus soutenu que celui qui est proposé aujourd'hui. (R.A.) |
Diplôme : | MIP Module interprofessionnel de santé publique |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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047881 | OE09/0045 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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