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Résumé :
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Ce dossier examine les caractéristiques contemporaines du pouvoir politique sur la mort et ses implications sur les professionnels et les institutions (soignants, personnel pénitentiaire). A travers plusieurs articles, il souligne l'existence d'une dualité entre deux concepts : "faire vivre" qui prend la forme d'une protection de la vie à tout prix et "faire vivre bien" qui introduit la notion de qualité de vie et de vie méritant d'être vécue. Il montre que les mises à mort décidées par les institutions publiques sont devenues plus complexes et moins visibles et prennent la forme de la gestion, par des acteurs divers, de sujets aux états fragiles et limites : foetus présentant des anomalies, morts encéphaliques, mourants, suicidaires.
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