Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 8FoR0xs7. Diffusion soumise à autorisation]. Problème On sait peu de chose des conséquences de la grippe en Afrique sub-saharienne. Une surveillance régulière de la grippe est la clé d'une meilleure compréhension de l'impact des infections respiratoires aiguës sur les populations d'Afrique sub-saharienne. Approche Un projet connu sous le nom de Renforcement de la surveillance sentinelle de la grippe en Afrique (SISA) a été lancé en Angola, au Cameroun, au Ghana, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Sierra Leone et en Zambie pour aider à améliorer la surveillance sentinelle de la grippe, y compris la collecte des données épidémiologiques et virologiques, et développer des mécanismes réguliers de rapports nationaux, régionaux et internationaux. Ces pays ont reçu un appui technique combinant une supervision à distance et des visites sur place. Des consultants ont travaillé en étroite collaboration avec les ministères de la santé, l'Organisation mondiale de la Santé, les laboratoires nationaux de la grippe et d'autres intervenants impliqués dans la surveillance de la grippe. Environnement local Les systèmes de surveillance de la grippe dans les pays cibles étaient à différents stades de développement quand SISA a été lancé. Le Sénégal, par exemple, effectuait une surveillance virologique depuis des années, tandis que la Sierra Leone n'avait aucune activité de surveillance. Changements significatifs Des documents de travail tels que des procédures et des protocoles nationaux de surveillance ont été élaborés ou mis à jour, et la formation du personnel de site sentinelle et des gestionnaires de données a été organisée. Leçons tirées Un appui ciblé aux pays peut les aider à renforcer la surveillance nationale de la grippe mais la viabilité à long terme n'est possible qu'avec un financement externe et un solide leadership du gouvernement national.
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