Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 6hs2R0x6. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis les années quatre-vingt, les femmes sont au coeur des projets de développement rural en Afrique subsaharienne. Elles apparaissent souvent majoritaires parmi les acteurs de ce que les Documents stratégiques de réduction de la pauvreté désignent laconiquement sous le sigle d'AGR (activités génératrices de revenus). Cette reconnaissance accompagne celle de leur rôle dans la prise en charge des besoins de santé domestiques. Pourtant, les femmes sont encore citées pour leur faible recours aux centres de soins primaires. Plus que les hommes, elles fréquentent d'abord les services de soins coutumiers ou informels. Mise en regard de leur autonomie financière accrue par leurs activités, cette réalité remet en cause l'explication de leur accès réduit aux centres de soins en simples termes de coûts. L'étude du maraîchage des femmes sénoufo à la frontière de la Côte-d'Ivoire et du Burkina Faso interroge leur rôle dans les modes de sécurisation sanitaire des familles et tout spécialement des enfants, ainsi que ses conséquences sur les itinéraires thérapeutiques et les modalités de recours aux soins (Résumé d'auteur). Jacques Charmes, économiste à l'Institut de Recherche pour le Développement, poursuit la réflexion dans un commentaire intitulé "Activités génératrices de revenus, contraintes d'emploi du temps et participation des femmes : des dynamiques contradictoires" (pp. 71-77).
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