Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES R0xZJ8XZ. Diffusion soumise à autorisation]. La controverse analysée dans cet article entend contribuer à améliorer les connaissances concernant les implications politiques de la rationalisation quantitative des pratiques médicales qui traverse la médecine depuis le milieu du XXème siècle. Elle oppose, depuis une vingtaine d'années, la communauté de la cancérologie pédiatrique française, qui s'inscrit dans une approche organisée et normalisatrice de la médecine, à un service qui défend une approche individuelle et empirique. L'étude de cette controverse démontre que les attitudes des patients, peu aidés en cela par certains des principaux protagonistes - dont les médias et les médecins eux-mêmes - sont très ambivalentes vis-à-vis de cette rationalisation. Mais ce cas souligne surtout que les principaux changements concernent pour le moment les relations entre médecins dans la mesure où la rationalisation change le fondement de la légitimité des pratiques médicales et offre de nouveaux outils leur permettant de se juger et se classer entre eux (Résumé d'auteur). Cette étude est complétée par un commentaire d'Alberto Cambrosio, sociologue au département des études sociales de médecine de l'Université Mc Gill au Québec, et intitulé : "Rationalisation et médecine des preuves en oncologie : quelques remarques à propos de la régulation des pratiques biomédicales (pp. 41-48).
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