Résumé :
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La douleur chez l'enfant. Nous avons été longs à l'admettre, en particulier chez le nouveau-né. Plus généralement, la douleur est moins aisément reconnue et peut être largement sous-estimée chez les petits avant le langage et chez les grands lorsqu'ils sont non verbaux comme beaucoup d'enfants avec autisme, ou comme les jeunes avec une déficience mentale profonde. Dans ces cas, seuls les comportements manifestés peuvent constituer des indices, or ceux-ci ne sont pas toujours fiables. C'est pourquoi sont si importants les travaux de recherche qui mettent en relation les indices neurophysiologiques et biochimiques concomitants à la survenue de comportements qui expriment la douleur. La France tarde à s'y impliquer. Il s'agit pourtant non seulement d'aiguiller le diagnostic mais aussi de mettre en place des traitements antalgiques pertinents. De ce fait, l'étude psychologique et neuropsychologique constitue un véritable enjeu de santé publique.
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