Résumé :
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Ouvrir le corps de son semblable n'a rien d'anodin. Pour "bien faire" techniquement, le chirurgien est contraint de mettre entre parenthèses ses propres émotions en considérant ce corps comme un simple objet, mais pour "faire du bien" à son patient, il doit rester libre de ses décisions en refusant de se soumettre à la seule logique technique. A travers des situations concrètes, Michel Caillot analyse ce double impératif d'objectivation et de liberté qui fonde la démarche éthique en chirurgie orthopédique.
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