Titre : | Le Sick Buiding Syndrome dans les établissements de santé, sociaux et médico sociaux. |
Auteurs : | Séverine Deguen, coor. ; Rémi DEMILLAC, coor. ; Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2006 |
Description : | 30p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | OE06/ (MEMOIRE ENSP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Symptôme ; Aération ; Condition travail ; Stress ; Management ; Crise ; Gestion ; Information ; Psychologie ; Prévention santé ; Etablissement social ; Etablissement sanitaire ; Activité professionnelle ; Exposition professionnelle ; Facteur risque ; Pollution ; Air ; Habitat ; Milieu professionnel ; Information épidémiologique ; France |
Résumé : | Un groupe d'experts de l'OMS en 1982, a décrit le Sick Building Syndrome (SBS) comme une combinaison de symptômes atypiques incluant céphalées, fatigue, irritation des yeux, des narines, sécheresse de la peau, troubles de concentration chez les personnes travaillant dans des lieux confinés. Les incertitudes qui entourent le concept même de SBS nous ont amené à considérer qu'il existerait des interactions multifactorielles à l'origine du syndrome. Il semblerait que les dégradations des conditions de travail et du climat social jouent le rôle de catalyseur d'apparition du SBS. Trois situations " pilotes " ont été plus particulièrement étudiées : l'Hôpital L'Archet à Nice, l'Hôpital Nord à Marseille et la Mairie de Villejuif. Pour notre enquête, deux grilles d'entretien ont été élaborées à partir des hypothèses que nous avons posées et des indicateurs repérés dans nos lectures, en majorité anglo-saxonnes. La première partie des grilles est en lien avec notre hypothèse sur l'influence de l'environnement physique (architecture, matériaux, air conditionné, humidité, luminosité ). La seconde se rapporte à notre hypothèse relative à l'organisation et aux conditions de travail. Enfin, la troisième met en évidence la gestion pendant la crise et les mesures éventuelles proposées par les interviewés qui nous permettrait de repérer la pertinence de certaines mesures de prévention du SBS. Dans chaque structure, il y a chaque fois comme point de départ un dysfonctionnement réel. Ainsi, les multiples enquêtes aérauliques ont permis de détecter des gaz nocifs (acide sulfurique, formol, solvants ). De même, chaque institution interrogée fait état d'un mal être certain. A chaque fois, un événement significatif précède la crise (décès, changement de direction, déménagement de locaux ). Ainsi, si le point de départ est toujours rationnel (dysfonctionnement objectif), ce n'est que dans un second temps que la crise s'amplifie et que se pose la question d'une forme d'hystérie collective. De plus, la médiatisation peut augmenter l'ampleur du phénomène. Deux grands axes de proposition peuvent être développés. Le premier axe concerne l'anticipation de crises éventuelles par une meilleure gestion du changement dans les établissements de santé. Le second axe s'applique au suivi d'indicateurs susceptibles de donner des éléments concernant la prévisibilité d'une telle crise (absentéisme, travaux, changement d'organisation ). Dans tous les cas, il s'agit de consacrer plus d'importance à la communication dans la gestion du changement, en favorisant les échanges avec le personnel concerné. Le management des activités, centré sur la gestion non hiérarchique du personnel, favorisant l'expression des personnels constitue un outil fondamental de prévention. Malheureusement, aujourd'hui le management participatif, impliquant les personnels n'est pas entré dans les murs des institutions sanitaires et sociales. Il s'agit donc d'un point fondamental à développer dans les années à venir pour éviter de nouveaux cas de SBS. Aujourd'hui, il semble primordial d'axer l'action sur la connaissance de ce syndrome dans les établissements de santé avant de se lancer dans une enquête de recensement des cas de SBS en France. Selon certains intervenants et d'après nos recherches, il semble qu'une telle enquête soit un outil difficile à élaborer. En effet, les conditions dont il faut s'assurer pour que l'enquête soit vraiment exploitable sont difficiles à réunir : soit les personnels refusent de parler de leurs symptômes, soit le caractère irrationnel l'emporte sur les raisons purement objectives des crises. (R.A.) |
Diplôme : | Memoire ENSP de Module Interprofessionnel (MIP) |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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041353 | OE06/0009 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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