Résumé :
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Le taux de guérison des otites moyennes aiguës (OMA) atteignait grâce à l'antibiothérapie 90% en 2000. Cependant en agissant sur les bactéries, les antibiotiques ont un impact sur l'écologie bactérienne et modifient la flore endogène du rhinopharynx des sujets en sélectionnant les bactéries résistantes. Cette étude a pour objectif de présenter les données de surveillance microbienne de l'OMA des enfants de l'agglomération nantaise entre 1998 et 2000. Elle montre à quel point la qualité du traitement bactériologique des échantillons est importante, aussi bien sur le plan clinique qu'épidémiologique. En effet, la rapidité d'ensemencement a montré que la prévalence de S. pneumonniae dans les OMA est probablement sous-évaluée du fait de sa fragilité, surtout lors de la réalisation de prélèvements microbiologiques en ambulatoire. L'étude de la sensibilité d'H. influenzae aux antibiotiques a rappelé que la mutation des protéines de liaison à la pénicilline, mécanisme de résistance aux Bêta-lactamines peu fréquent, est sans doute sous-estimé. (adapté du texte).
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