Résumé :
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L'école a mal à la lecture, donc à l'écriture, donc à la capacité de s'exprimer et de s'ouvrir au monde et, ainsi, au sens même de l'enseignement. Pour certains élèves distancés dès le début de leur parcours, comme le remarque une institutrice, un problème dans l'apprentissage de la lecture devient vite "un problème en tout". Nul enfant ne devrait quitter l'école primaire sans être convenablement "outillé" pour les étapes suivantes. Est-ce vraiment trop demander ? A en croire certains détracteurs du système, il produirait, à force d'aveuglement, un échec massif et presque programmé. Cette thèse supposant une incompétence monstrueuse ne résiste pas à l'examen des faits. Une partie seulement des élèves est en difficulté. Curieusement, toutes les mesures jusqu'à présent mises en oeuvre pour y remédier semblent placées sous le signe de la faiblesse : manque de conviction, de moyens, de personnels... Le mot "priorité" garde-t-il un sens ou s'est-il noyé dans la vacuité des discours.
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