Résumé :
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Valider en France, comme cela a été montré dans plusieurs pays, l'efficacité d'une intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes. Cent vingt médecins généralistes volontaires ont été recrutés. L'intervention consistait à expliquer au patient, en quelques minutes, la nécessité de diminuer sa consommation d'alcool. Ont été inclus les patients de sexe masculin. Un an après l'inclusion, les patients ont été revus, et les critères d'observations réexaminés. Le critère de jugement principal était la consommation déclarée d'alcool (CDA). A un an, 419 dossiers étaient exploitables : 149 dans un groupe témoin et 270 dans le groupe intervention. La différence entre les 2 groupes n'étant pas statistiquement significative, l'efficacité éventuelle de l'intervention brève auprès des consommateurs d'alcool à problèmes n'a pas été mise en évidence. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette absence de différence entre les 2 groupes et ce manque d'efficacité de l'intervention. Mais la diminution de la CDA était importante dans les 2 groupes. Aussi, comme des études sur d'autres thèmes l'ont déjà démontré, le seul repérage est probablement déjà une intervention. Il est possible que ce soit le sens de nos résultats.
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