Titre :
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Quelles données pour quels objectifs, une question essentielle de Santé Publique, 2e colloque de la RESP (vendredi 23 novembre 2001). Les questions de santé publique et de recherche qui se posent dans le domaine du risque alimentaire infectieux justifient-elles de nouveaux recueils de données ? (2002)
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Titre original:
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Food-borne infections : do we need further data collection for public health action and research. The right data for the right objectives, a crucial prerequisite in public health, 2nd RESP Colloquium (Friday, November 23,2001).
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Auteurs :
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J.C. Desenclos ;
H. De Valk ;
Véronique Vaillant ;
Institut de Veille Sanitaire (InVS) Département des Maladies Infectieuses (Saint-Maurice, FRA) ;
Quelles données pour quels objectifs, une question essentielle de Santé Publique. Colloque. (23/11/2001; Paris. FRA)
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 50, n° 1, 2002)
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Pagination :
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67-79
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Infection
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Prévention santé
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Surveillance
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Epidémiologie
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Homme
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS v8TR0xG8. Diffusion soumise à autorisation]. La collecte des données épidémiologiques nécessaires à la mise en oeuvre d'une politique de santé publique alliant le contrôle des épidémies et la prévention des formes sporadiques se résumait, jusqu'à récemment, à la surveillance épidémiologique plus ou moins exhaustive des principales infections d'origine alimentaire (détecter les épidémies, les modifications de tendance et contribuer à évaluer les mesures prises). Cependant, cette collecte systématique et continue ne rendait compte que des grandes tendances, manquait bien souvent de sensibilité pour détecter précocement les épidémies communautaires, et surtout sous-estimait et quelquefois même passait sous silence les formes sporadiques de loin les plus nombreuses (infections à Campylobacter par exemple). Ainsi, le poids réel en termes de morbidité, mortalité et conséquences économiques et sociales n'en était pas évalué. La prise de conscience sociale du phénomène a justifié un besoin complémentaire d'informations épidémiologiques avec la mise en oeuvre, lors des dernières années, de vastes études en population (surveillance active, cohorte de populations) associées à des études à visée analytique aux Etats-Unis (projet Foodnet) et dans certains pays d'Europe (Royaume-Uni, Hollande, Danemark...). En parallèle à la mise en place de ces études, la surveillance et la détection des cas groupés se sont sensiblement améliorées grâce au progrès de la recherche sur les outils et les systèmes de typage microbiologique qui deviennent ainsi plus discriminants, en particulier ceux basés sur les techniques moléculaires. Leur validation puis leur utilisation en routine permettent une identification plus précoce des bactéries à diffusion clonale. L'adjonction d'algorithme de détection automatique (seuils épidémiques) aux bases de données a aussi réduit les délais de détection. (...)
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