Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7qtR0xmk. Diffusion soumise à autorisation]. Nous avons mené deux enquêtes représentatives auprès d'Ontariens pour étudier la proportion relative des fumeurs de cigarettes "légères" et "douces" (LID). Nous avons comparé les fumeurs de cigarettes L/D aux fumeurs de cigarettes ordinaires du point de vue de leur profil démographique, de leurs connaissances en matière de santé et de leur profil de tabagisme, puis examiné leurs perceptions des risques pour la santé des cigarettes L/D et les raisons pour lesquelles ils choisissent ces cigarettes. La consommation des cigarettes L/D est passée de 71% en 1996 à 83% en 2000. Les fumeurs de cigarettes L/D étaient plus souvent des femmes ; ils étaient aussi proportionnellement moins dépendants de la cigarette et plus près de renoncer au tabac. En 1996, un fumeur sur cinq croyait que le fait de fumer des cigarettes LID réduirait ses risques de cancer et de cardiopathie. En 1996 et en 2000, respectivement 44% et 27% fumaient des cigarettes LID pour ménager leur santé, 41% et 40% le faisaient pour se préparer à renoncer au tabac, et 41% (les deux années) ont déclaré qu'ils seraient plus susceptibles d'y renoncer s'ils apprenaient qu'avec les cigarettes LID, ils inhalaient autant de goudron et de nicotine qu'avec des cigarettes ordinaires. Ces données empiriques confirment l'utilité d'interdire les mentions "légères" et "douces" sur les emballages de cigarettes.
|