Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x4SHL7. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'évaluation de l'impact sanitaire des agents nocifs véhiculés par l'eau de boisson nécessite une bonne caractérisation de l'exposition des individus et des populations. Cette caractérisation implique une meilleure connaissance des niveaux de polluants dans l'eau et de leur variabilité temporelle, ainsi qu'une appréciation des volumes d'eau ingérés. Si de nombreux travaux récents, anglo-saxons pour la plupart, ont porté sur les teneurs en agents chimiques ou microbiologi-ques, ils sont moins nombreux à s'être intéressés à l'estimation de la consommation d'eau de boisson en population générale. Méthodes : Dans le cadre du programme de recherche E. MI.R. A concernant le risque lié à la présence de micro-organismes pathogènes véhiculés par voie hydrique, ce travail décrit en détail la consommation journalière d'eau de boisson des 544 volontaires de l'étude, appréciée par questionnaire à deux reprises, au cours d'un suivi longitudinal de 9 mois. Résultats : Les résultats diffèrent selon la saison d'enquête. L'utilisation d'eau du robinet pour divers usages alimentaires suit une distribution normale (moyenne arithmétique hiver=1,55 l/j, IC95% [0,20-2,90] ; moyenne arithmétique printemps=1,78 l/j, IC95% [0,13-3,43]). La consommation d'eau de boisson totale suit une distribution log normale (moyenne géométrique hiver=1,60 l/j, écart-type=1,73 l/j ; moyenne géométrique printemps=1,92 l/j, écart-type=1,70). L'eau du robinet représente plus de 80% de la consommation totale d'eau de boisson ; l'eau du robinet consommée sans aucune modification représente 42% de l'eau de boisson totale. Les résultats sont également présentés par classe d'âge, et comparés aux valeurs de consommation disponibles dans la littérature. (...)
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