Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 35FKcR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Certaines femmes, ayant des antécBedents familiaux de cancer du sein ou des ovaires, sont orientées vers des cliniques génétiques en raison de l'augmentation du risque qu'elles encourent pour ces maladies. Pourtant, cette augmentation n'est pas suffisante pour permettre de recommander un test génétique. Une stratégie alternative possible serait de proposer régulièrement des mammographies, et peut-être à un plus jeune âge et plus fréquemment que le reste de la population. Cette stratégie est utilisée dans une grande partie du Royaume-Uni, sans qu'elle ne soit formellement évaluée. Méthodes : Dans ce papier, nous présentons les résultats préliminaires d'une étude sur l'efficacité d'un programme de dépistage par mammographie, effectué auprès de 2 988 femmes âgées de 19 à 71 ans, vivant à Manchester et ayant des antécédents familiaux de cancer du sein. Nous avons estimé la sensibilité du mode de dépistage et le temps de séjour en utilisant différentes méthodes statistiques. Résultats : Cinquante diagnostics de cancer du sein ont été faits. Le taux d'incidence était de 4,46 pour mille personnes-années. L'incidence prédite par l'analyse de ségrégation de Claus et al. était de 3,75 pour mille personnes-années. Les taux de détection lors du premier dépistage et des suivants étaient 5,00 et 4,93 pour mille personnes-années, respectivement. L'incidence des cancers durant l'année suivant un dépistage négatif était 0,91 pour mille personnes-années. La sensibilité du test de dépistage était estimée à au moins 83%, et celle du programme de dépistage à 70%. Conclusions : Les premiers résultats suggèrent que le programme de dépistage serait efficace. Un suivi plus long, l'analyse de la taille des tumeurs, de l'état ganglionnaire et du grade de malignité, ainsi que le taux de mortalité par cancer du sein sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
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