Résumé :
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La loi du 5 juillet 1985 a grandement favorisé le sort des victimes, en affirmant que le recours exercé par les organismes tiers payeurs avait un caractère subrogatoire et en excluant par là même toute action directe. Toutefois, les imprécisions de certaines de ses dispositions ont laissé subsister des injustices dans la pratique de l'indemnisation privant de nombreuses victimes d'une réparation intégrale apte à compenser des souffrances (I). Aussi, une définition plus préçise des préjudices indemnisables apparaît aujourd'hui comme le seul moyen de rendre l'indemnisation plus juste (II). Une réflexion pluridisciplinaire a récemment été engagée afin de proposer une modification de la loi dans ce sens. Conscient des injustices du régime actuel, le médiateur de la république a contribué, de façon déterminante à cette réflexion.
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