Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES 97RR0xJA. Diffusion soumise à autorisation]. La prescription de médicaments psychotropes peut offrir une réponse face à la détresse. Néanmoins, cette perspective reste suspendue au crédit accordé par la population au soutien médical et à l'influence que l'interaction entre patients et médecins exerce en propre sur la décision de prescrire. Ces mécanismes, qu'on résume par la notion de médiation médicale, conditionnent un usage thérapeutique qui ne parait pas structuré par la réglementation sanitaire, par les préconisations de la clinique ou bien encore par une inspection rigoureuse des risques de dépendance. L'article souligne en effet, à travers la présentation commentée du public consommateur et des logiques d'échanges qui organisent la consultation, l'incidence de repères concurrents, hérités pour l'essentiel des normes d'identité et de statut. Cette organisation appuie une légitimité thérapeutique centrée sur la prise en charge des publics inactifs, soit la constitution d'un espace de soin d'abord voué à la gestion de l'incapacité et donc à certaines formes seulement de régularisation du malheur (Résumé d'auteur).
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