Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES k38OWR0x. Diffusion soumise à autorisation]. La relative stabilité d'ensemble de la population du continent européen n'est assurée que par la croissance de celle de l'Europe occidentale, due pour l'essentiel à l'immigration. En Europe centrale, comme en Europe orientale et en Russie, l'accroissement naturel est négatif, le solde migratoire n'étant positif qu'en Russie. Si le taux de croissance de la population de l'Union européenne est 2,4 fois plus faible qu'aux Etats-Unis, l'accroissement naturel y est 6 fois plus faible. L'indicateur conjoncturel de fécondité de l'union progresse légèrement depuis 1998 et s'établit, en 2000, à 1,50 enfant par femme, soit 0,6 enfant de mois qu'aux Etats-Unis. Il s'élève dans presque tous les pays d'Europe occidentale, s'échelonnant de 1,23 enfant par femme en Italie à 2,08 en Islande. C'est en Europe centrale et orientale que se rencontrent les fécondités les plus faibles : de 1,11 enfant par femme en Arménie à 1,21 en Russie, en passant par la République tchèque (1,14) et sans doute l'Ukraine. La légère hausse observée en 2000 est loin de traduire une volonté largement partagée d'avoir un enfant au cours de ce millésime particulier et ne remet pas en cause la décroissante quasi générale de la descendance finale des femmes nées à partir de la fin des années 1950. En Europe occidentale, la nuptialité continue de se relever dans la plupart des pays, alors qu'en Europe centrale et orientale, l'évolution est plutôt à la baisse, et son niveau général y est aujourd'hui inférieur à celui enregistré à l'Ouest du continent. La durée de vie moyenne continue de progresser en Europe occidentale, avec des gains un peu plus élevés pour le sexe masculin. A l'Est, des gains nets sont également enregistrés dans tous les pays, à l'exception de la Moldavie et surtout de la Russie où l'espérance de vie masculine perd encore 1 an au cours de l'année 2000 (Résumé d'auteur).
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