Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES XR0xd4qM. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis 1995, la France a autorisé la prescription de deux produits dans le traitement de substitution des héroïnomanes, la méthadone et la buprénorphine-haut-dosage (BHD), avec pour objectif de faciliter l'accès aux soins médicaux et de prévenir la marginalisation des toxicomanes. Cependant, cette politique a aussi montré ses limites, à savoir le détournement d'usage et l'inévitable trafic du produit. Le service médical de l'assurance maladie peut-il jouer un rôle dans ce domaine pour améliorer la prise en charge des patients pharmacodépendants aux opiacés tout en faisant respecter le cadre de prescription de leur traitement ? Les services médicaux du régime général en Alsace ont essayé de répondre à cette question en se livrant à une expérience sur un an auprès de toxicomanes consommateurs de BHD et auprès de prescripteurs pour tenter de modifier le comportement des toxicomanes et parvenir notamment à réduire ou à faire disparaître les posologies non thérapeutiques, les associations médicamenteuses réputes dangereuses, et à diminuer le nomadisme médical.
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