Résumé :
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L'article propose d'aborder les aspects culturels, idéologiques et économiques qui semblent mieux à même de rendre compte de l'existence de l'homéopathie depuis deux siècles. En effet, malgré les apparences, il n'y a pas une, mais des homéopathies. On sait les divisions permanentes de cette école, la variété infinie des pratiques individuelles qu'abrite ce nom générique. L'essentiel ne nous paraît pas là, mais dans la capacité de ceux qui se sont dits homéopathes à s'adapter aux tendances de leur temps, jouant habilement et parallèlement sur les registres de la contestation et de l'intégration.
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