Résumé :
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Il y a aujourd'hui une réflexion sur le droit, celle des historiens du droit pour qui le droit est avant tout une institution ou une Référence, et non pas la traduction d'une demande subjective. Et pour cause : "Sans la figure du Tiers qui caractérise ce qu'en Occident on appelle le droit, sans cette référence de nature dogmatique qui mobilise et symbolise la foi dans un ordre du monde, aucune construction institutionnelle ne peut tenir debout." La question n'est plus alors : "Qu'est-ce qu'un sujet de droit, et comment calmer la déferlante des droits subjectifs ?", mais "Qu'est-ce qu'un droit de la personne qui ne soit pas un droit subjectif ?". Poser la question ainsi, ce que font des historiens du droit comme Yan Thomas et Pierre Legendre, donne lieu à deux déplacements des interrogations qui sont la source de nouveaux désaccords.
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