Résumé :
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Alors que Bernard Kouchner avait promis d'aller vers plus d'autonomie et d'autogestion, la loi de mars sur le droit des malades laissait présager du pire pour la réforme de la FMC. Le projet de décret qui circule met ce pire en musique. Omniprésence de l'Etat qui nomme les membres des différents Conseils, qui choisit les présidents, encadrement administratif généralisé et représentants des libéraux réduits à la portion congrue. En outre, les conseils régionaux deviennent des chambres d'enregistrement, des organismes délateurs qui doivent transmettre les demandes de sanctions à l'Ordre pour les médecins qui ne respecteraient pas l'obligation de suivre et de valides leur FMC. Seul motif de tempérer cette inquiétude, il ne s'agit pour l'instant que d'un projet de décret. Au nouveau ministre de la santé, qui va reprendre le dossier et qui a promis la concertation, de faire en sorte que la FMC des médecins libéraux ne devienne pas une affaire d'Etat.
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