Résumé :
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Ces dernières années ont vu la mise en place dans un nombre significatif de stations d'épuration municipales de procédés de déphosphatation et de dénitrification, en application de la directive européenne 91/271 sur le traitement des eaux usées. Ces procédés génèrent des surcoûts, non seulement d'investissement mais également de fonctionnement liés notamment à une production supplémentaires de boues. Une enquête a été menée sur 77 sites pour évaluer les coûts liés à la déphosphatisation, pour avoir l'avis des exploitants sur ces traitements et pour évaluer l'intérêt d'un recyclage du phosphore. Une forte influence des caractéristiques de l'eau usée (rapports DBO/P et DCORB/DCO et du dosage chimique (ratio molaire Fe/P) sur la surproduction de boues et les coûts globaux du procédé a été montrée en se basant sur des données bibliographiques partiellement confirmées par les résultats de l'enquête. Aujourd'hui, la voie physico-chimique est la plus répandue malgré une forte surproduction de boues et des coûts d'exploitation élevés, dus à 60% aux coûts des réactifs... (R.A.).
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