Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xm309L. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Etablir les bases de la planification d'un programme amélioré de lutte antipaludique dans le district de Bungoma, au Kenya. Méthodes On a étudié, au moyen d'un sondage en grappes sur les ménages, le traitement à domicile des enfants fiévreux, l'utilisation des moustiquaires et les visites aux dispensaires anténatals. Résultats Les mères ou autres femmes s'occupant des enfants ont fourni des informations sur 314 enfants de moins de cinq ans ayant récemment eu de la fièvre : 43% d'entre eux ont reçu des soins dans un établissement de santé, 47% ont reçu un médicament antipaludique à domicile et 25% n'ont reçu aucun traitement. Parmi les traitements donnés à domicile, 91% ont été mis en oeuvre dès le deuxième jour de fièvre et dans 92% des cas le médicament administré était la chloroquine, antipaludique alors recommandé au niveau national. La dose recommandée de chloroquine à administrer sur trois jours était de 25 mg/kg, mais la dose médiane réellement donnée au cours des trois premiers jours de traitement sous forme de comprimés ou de sirop était de 15 mg/kg. La dose totale administrée sur un à cinq jours allait de 2,5 à 82 mg/kg. Les doses étaient plus faibles avec le sirop qu'avec les comprimés. Seuls 5% des enfants de moins de cinq ans dormaient sous une moustiquaire. Aucune moustiquaire n'avait été traitée par un insecticide depuis son achat. Parmi les femmes enceintes, 91% s'étaient rendues à au moins deux visites anténatales. Conclusion Les personnes qui s'occupent de l'enfant sont les principales dispensatrices de traitement antipaludique, lequel est donné sans retard. Le traitement à domicile, qui doit être renforcé, doit être adopté chaque fois qu'un traitement rapide dans un établissement de santé n'est pas possible. (...)
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