Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS bR0x226X. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Déterminer les taux de résistance au malathion et la prévalence du mécanisme de la malathion carboxylestérase chez les moustiques à Sri Lanka. Méthodes Des tests biologiques ont été effectués selon les méthodes recommandées par l'OMS sur des échantillons des moustiques vecteurs suivants présents à Sri Lanka : Culex quinquefasciatus, C. tritaeniorhynchus, C. gelidus, Anopheles culicifacies B, A. subpictus, Aedes aegypti et A. albopictus. Résultats Des mécanismes faisant intervenir une carboxylestérase spécifique du malathion ont été trouvés chez A. culicifacies et A. albopictus, espèces qui métabolisent fortement les insecticides. En revanche, la résistance au malathion chez C. quinquefasciatus et C. tritaeniorhynchus est liée à une résistance à large spectre aux organophosphorés due à un taux élevé d'estérases qui séquestrent le malaoxon tout en étant incapables de métaboliser le malathion. Conclusion La résistance chez Anopheles spp. est probablement le résultat direct des activités de lutte antipaludique, car l'utilisation du malathion à Sri Lanka se limite aux traitements effectués aux fins de santé publique. En revanche, la résistance chez Culex spp. résulte de l'utilisation à grande échelle des insecticides du groupe des organophosphorés en tant que larvicides pour la lutte contre la filariose, et pour le traitement agricole des rizières, principaux gîtes larvaires de C. tritaeniorhynchus.
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