Résumé :
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La recherche comparative générale sur les résultats de la politique sociale s'est essentiellement concentrée sur le rôle des prestations étatiques et la répartition du revenu qu'elles entraînent. Du point de vue du bien-être économique des ménages, on considère que cette approche limitée a produit des résultats qui ont exagéré l'écart entre l'Europe occidentale continentale et le Nouveau Monde. D'aucuns soutiennent que, pour obtenir des résultats corrects, les études comparatives qui portent sur les résultats sociaux devraient tenir compte des différences dans les politiques du logement et les structures d'occupation des logements. L'accès à la propriété privée est plus répandu dans les pays du Nouveau Monde qu'en Europe. Le fait de posséder une maison est considéré comme un facteur d'amélioration du bien-être économique d'un groupe de population habituellement menacé de pauvreté, à savoir les personnes âgées. L'article analyse la manière dont le tableau transnational de la pauvreté et de l'inégalité change lorsque l'on aborde le bien-être économique des ménages sous l'angle du revenu disponible après paiement des coûts du logement, et non sous l'angle traditionnel, purement basé sur le revenu. L'analyse empirique montre qu'au lieu de larges différences en matière d'inégalité, en particulier de pauvreté pendant la vieillesse, les différences entre l'Australie et la Finlande sont en réalité modestes lorsque l'on tient compte des coûts du logement.
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