Résumé :
|
Les opérations de collecte des déchets consomment de l'énergie, émettent des polluants et occasionnent des nuisances sonores. Le parc français de bennes à ordures ménagères est composé de 10 000 véhicules environ. La présence de ces véhicules sur les lieux de vie n'est pas négligeable, et occasionne la perception de nuisances par les populations directement en contact avec ces véhicules, telles que les particules ou fumées, mais aussi le bruit et les odeurs. D'où la préoccupation des collectivités locales de réduire ces nuisances. Si les motorisations alternatives (GNV, électrique ou bi-mode) sont techniquement de bonnes solutions, leur choix relève encore d'une volonté forte des décideurs politiques locaux. La priorité aujourd'hui est plutôt d'améliorer le parc et les émissions des véhicules diesels existant, notamment grâce aux filtres à particules qui arrivent à maturité. L'article fait le point sur les possibles interventions sur le parc existant : changer les carburants (gazole reformulés à très basse teneur en soufre TBTS, les émulsions eau-gazole, les biocarburants), effectuer des post-traitements (installation de catalyseurs et filtres à particules), renouveller le parc des véhicules à ordures.
|