Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS Z6hR0xrx. Diffusion soumise à autorisation]. Les habitudes de prescription et l'usage rationnel des médicaments ont été étudiés dans 19 centres de santé de la région de Tahoua, au Niger. Les indicateurs d'usage rationnel des médicaments ont été mesurés par deux séries d'enquêtes, réalisées avant et après une intervention de formation des infirmiers, portant respectivement pour les deux périodes sur 627 et 665 prescriptions tirées au sort rétrospectivement, et sur 295 et 274 consultations successives observées. Le nombre moyen de médicaments par prescription a augmenté de 2,96 à 3,14 (p<0,01) entre les deux périodes, et le pourcentage de prescriptions avec injections de 29,9 à 36,6% (p<0,02), alors que le pourcentage de prescriptions contenant un antibiotique a diminué de 75,2 à 68%, (p<0,01). La prescription en médicaments essentiels génériques de la liste nationale était réalisée dans presque 100% des cas. Le coût moyen de la prescription a augmenté de 437 à 553 francs CFA (p<0,001). Le taux de conformité aux traitements standardisBes n'était que d'environ 50% dans les deux enquêtes rétrospectives. Les moyennes de temps, pour les deux périodes, étaient supérieures à celles citées dans la littérature, de plus de 5 min et 3 min respectivement pour la durée de consultation et la durée de la délivrance. Les médicaments prescrits étaient effectivement délivrés dans presque 100% des cas. L'étiquetage était correct dans environ 90% des cas pour les deux périodes, alors que le pourcentage de patients décrivant correctement la posologie des médicaments est passé de 64,4 à 75,5% (p<0,01). Les documents d'aide à la prescription étaient présents sur les lieux de consultation dans presque 100% des cas. Le pourcentage de médicaments clés disponibles au moment des deux enquêtes était satisfaisant, malgré une régression de 97,6 à 85,6%. (...)
|