Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xUcput. Diffusion soumise à autorisation]. Entre janvier et juin 2000, le Niger, pays situé au coeur de la ceinture dite de la méningite, et en particulier la ville de Niamey ont souffert d'une épidémie de méningite cérébro-spinale. Dans l'ensemble du pays, 13 922 cas et 1 008 décès (7,2%) ont été déclarés à la Direction du système national d'information sanitaire (DSNIS) dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire (MDO). A Niamey, 2 346 cas ont été déclarés, dont 2 290 enregistrés dans es hôpitaux, correspondant à un taux d'attaque cumulé (TAC) de 340 pour cent mille habitants. Cette épidémie faisait suite à une épidémie comparable sur Niamey en 1995, suivie de deux épidémies secondaires, en 1996 et 1997, dont les TAC étaient respectivement de 99,4 et de 105,3 pour cent mille habitants. Une campagne de vaccination de masse a pu démarrer dans les deux semaines après le franchissement du seuil épidémique hebdomadaire alors recommandé par l'OMS. La couverture vaccinale des 1-15 ans, estimée par une enquête de type OMS/PEV modifiée pour tenir compte de ses particularités, a montré une couverture de 96,2% [93,8-98,5]. Dans les trois dernières années 11% [6,1-15,8] de la population de l'enquête avait déjà été vaccinée, et 33,1% [25,9-40,4] durant les cinq dernières années. Une telle couverture correspond à un rattrapage vaccinal. La pertinence de la mise en place locale d'une vaccination antiméningococcique préventive, hors contexte épidémique, est discutée.
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