Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS tR0xqFL2. Diffusion soumise à autorisation]. L'objectif était de valider la double hypothèse selon laquelle la consommation des cigarettes et du tabac à priser ainsi que la gravité du comportement tabagique chez les sujets entraînés induiraient davantage de déficits pondéraux, de limitation des capacites de récupération et d'endurance organique. Cinquante fumeurs et cinquante non-fumeurs, jeunes sportifs d'âge et de taille comparables, étaient soumis à l'épreuve de flexions-extensions des jambes de Ruffier et au test de course de Cooper. Différentes composantes du poids corporel étaient mesurées avant l'expérimentation ; la fréquence cardiaque était également suivie en continu au cours et au décours de l'exercice de flexions. Des baisses significatives du poids corporel, de la masse grasse, de la capacité de récupération et du VO2 max étaient observées chez les fumeurs. La cinétique de récupération se faisait en deux phases : une rapide et une lente ; les fumeurs avaient les deux phases plus lentes. Par ailleurs, l'influence de la dépendance tabagique sur les variables étudiées était mise en évidence : les écarts enregistrés étaient en rapport avec le degré de dépendance. Les différences pondérales entre groupes sont discutées en termes de thermogenèse induite par la nicotinémie, les différences cardiorespiratoires en termes d'hypoxie tabagique due au monoxyde de carbone et de déséquilibre des effets sympathique/parasympathique. En conclusion, les résultats indiquent que la consommation des cigarettes et du tabac à priser par les sportifs entraîne une modification de la composition corporelle et une diminution significative des performances physiques dans les conditions d'effort maximal.
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