Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSMIP fsiR0xRD. Diffusion soumise à autorisation]. Le dix-douze ans qui se sont succédés depuis le changement politique radical en Hongrie correspondent à des réformes profondes dans le domaine de la santé : privatisation de la médecine, indépendance budgétaire de la santé, décentralisation des institutions, assurance obligatoire, paiement selon les performances. Le coût de ces réformes est démesuré. Les charges financières qui grèvent le revenu de la population sont parmi les plus lourdes d'Europe. Le niveau de l'infrastructure est trop élevé par rapport à la richesse nationale. La transition a été difficile. Il a fallu dix ans pour retrouver le niveau de PIB de 1989. La priorité a toujours été économique, et tout a été subordonné à cet impératif. Ainsi la santé ne pouvait être qu'une préoccupation secondaire. Le grand problème récurrent est toujours l'état sanitaire déplorable de la population. L'OMS classe la Hongrie au 105ème rang mondial pour la performance globale de son système de santé dans ses effets sur l'état de santé.
|